Quand on était punies, c’était des tours de cour pendant la récré.

En rang, on était par ordre alphabétique, j’étais toujours au début.

On communiquait avec les garçons en envoyant un caillou avec un petit mot par-dessus le mur.

On faisait des comptines, des chansons, de la peinture, de la danse.

La remplaçante de M. Delacroix nous faisait faire des expériences avec la lumière et des boules de papier mâché pour expliquer les phases de la lune et c’est comme ça que j’ai compris le fonctionnement du système scolaire.

Le calcul mental avec Mme Delamotte, on l’écrivait sur des bulletins de vote Giscard et Mitterrand !

On écrivait, du CP au CM2, à la plume, avec une calligraphie de pleins et déliés, avec le buvard.

On a eu la chance d'avoir une équipe enseignante à l'écoute et dévouée à nos enfants.

Mon fils plus jeune a été dans une classe où ils étaient 15 toute sa scolarité. Exemplaire, il faisait les apprentissages tout seul.

Avec M. Larchevesque, c’était une dictée tous les jours.

C’était une bonne école, on était contents d’y aller.

Tous les spectacles sous le préau étaient une catastrophe, il y avait beaucoup de bruit et les parents derrière ne voyaient rien.

M. Noël faisait des tours de magie au spectacle de fin d’année.

Les copains nous défendaient contre les méchants, mais on a tous été le souffre-douleur de quelqu’un.

en voyage scolaire à Abondance, c’était la bonne année le CM2.

En arrivant, nous attendions dans la cour que la cloche sonne. C’est ce qu’on disait, mais c’était une sonnerie électrique. J’en ai encore le souvenir.

Les grands m'aidaient souvent à porter mon cartable.

Les matchs de foot pendant la récréation, c'était intense.

Mon premier rôle principal dans la pièce de théâtre de l'école.